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Trottinettes et Monocycles électriques

Trottinettes et Monocycles électriques

vendredi 21 mars 2014

SOLOWHEEL : essai

Une fois n'est pas coutume, nous allons parler cette fois-ci non pas de trottinette, mais d'un tout autre mode de déplacement électrique : le Solowheel.

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un engin ne possédant qu'une seule roue, au contraire d'un Segway qui en possède 2, mais dont le fonctionnement est identique, c'est à dire qu'on avance en penchant le corps en avant et que l'on freine en se penchant en arrière (ou en inclinant simplement les pieds en avant ou en arrière). Pour les virages et les demi-tours, c'est aussi une autre histoire que je vous raconterai plus bas.

Il est donc nécessaire pour ce type de déplacement d'avoir un certain sens de l'équilibre (pas beaucoup plus que celui pour faire du vélo) et l'apprentissage peut se faire seul, mais je vous recommande tout de même l'aide précieuse et pédagogique de Vincent BOURDEAU, distributeur de la Solowheel en France (mais aussi d'Egret One et de MyWay) qui saura selon votre degré et votre faculté d'adaptation corriger vos défauts afin d'accéder plus rapidement et en toute sécurité à la maîtrise de ce curieux Objet Roulant Identifié !

Sa compacité pratique (pas de pliage mis à part les 2 cale-pieds de chaque côté) et son poids acceptable m'ont d'abord attiré. Puis en visionnant les vidéos, puis en voyant encore Vincent lui-même l'utiliser devant moi avec une maîtrise totale, avec aisance et amusement, je me suis décidé à suivre cette petite formation en sa compagnie.

Les caractéristiques complètes du Solowheel vous sont décrites à la fin de cet article.

L'apprentissage

Jour 1

Allez c'est parti, après quelques petites consignes (bien maintenir le haut du Sw entre le haut des mollets et les pieds bien centrés sur les cale-pieds), je pose un pied sur le côté et Vincent (lui aussi sur un autre Solowheel) me tient le bras afin que je puisse y poser mon 2ème pied.

Premier tour de roue : déconcertant ! On cherche à trouver ses repères, son équilibre, et on est tout raide. Il faut tant que possible se détendre et regarder au loin afin de ne pas fixer son regard sur le sol. Au début, on peut dire que c'est une catastrophe, on se demande vraiment si on va pouvoir réussir à se maintenir en équilibre sans l'aide du formateur. Mais Vincent m'explique, tout en roulant à côté de moi, que le cerveau a besoin d'un certain temps pour comprendre et s'adapter à ce nouveau mécanisme.
Force est de constater qu'après environ 1/2 heure, j'ai pu rouler en ligne droite, me diriger, accélérer et décélérer. En fait, je remarque que la position et l'appui des pieds que l'on porte sur les cale-pieds sont très importants puisque c'est ce qui va nous permettre de maintenir le Solowheel en équilibre (tout en gardant bien sûr le haut du Sw entre le haut des mollets). C'est un peu comme si vous marchiez et qu'à chaque pas, l'appui n'était pas le même, vous auriez alors une démarche titubante. C'est pour ça que l'appui de chaque pied doit être égal pour permettre l'équilibre.
Bien content de ma performance, j'attends avec impatience la prochaine séance !

Jour 2

N'étant pas encore autonome, Vincent me tient toujours le bras pour que je puisse monter sur le Solowheel et là, retour à la case départ, je n'arrive pas à tenir en équilibre ! Déçu de ne pas retrouver la petite progression que j'avais faite le 1er jour, j'essaye de comprendre ce qui ne va pas. Je constate alors que je suis tout raide et que je ne porte pas le regard assez loin. En même temps Vincent me rassure et me dit que ça va revenir vite, je me détends un peu, je pense à regarder loin devant et a exercer la même pression sur mes 2 pieds, et c'est revenu petit à petit, plus vite que la 1ère fois, heureusement !
Nous avons franchis cette fois-ci quelques trottoirs rabaissés. La technique est de donner une petite impulsion, comme un petit sautillement afin de compresser légèrement le pneu juste avant la monté du petit obstacle, cela permet de les franchir en douceur.
J'arrive toujours à me diriger et maintenant je peux m'arrêter et poser un pied à terre. Par contre il me faut encore l'aide de Vincent pour repartir...



Jour 3

Cette fois-ci, c'est seulement au bout d'environ 5 minutes que je reprends enfin mes marques et que j'arrive à rouler. Nous avons circulé sur des trottoirs encombrés par les passants, l'exercice est plus difficile car la vitesse aide à maintenir l'équilibre. Rouler au pas demande un peu plus d'expérience.
Un exercice a été de rouler avec un seul pied en équilibrant à la fois la pression sur ce pied et la pression du mollet sur le côté du Solowheel, et tout naturellement, l'autre pied est venu se poser de l'autre côté et c'est à partir de ce moment que je suis arrivé à repartir sans l'aide de Vincent !
Au bout de ce 3ème jour, j'arrive donc à me débrouiller seul, mon apprentissage est donc fini, ce qui ne veut pas dire que je maîtrise l'engin mais que j'ai la possibilité maintenant de me perfectionner seul.

Jour 4

Mon apprentissage terminé, c'est pour le fun que nous sommes partis sur les trottoirs de Paris pour une bonne ballade, ce qui me permettra de tester l'autonomie et d'autres possibilités du Solowheel.
C'est au cours de ce parcours que j'ai pu accomplir des demi-tours et des virages assez serrés et c'est à ce moment là que j'ai senti en effet que ce sont les genoux qui font tourner. J'ai pu également tester les montées qui se font sans peine mais aussi les descentes s'effectuant en toute sécurité grâce à l'excellent frein moteur  progressif. A noter que les flaques d'eau ne sont pas un problème, nous les franchissons sans avoir la moindre éclaboussure.
La distance parcourue ce jour là a été d'environ 10 km. Le Solowheel de Vincent pouvait certainement encore faire 1 bon km et le mien avait encore plus de marge du fait de mon poids inférieur à celui de Vincent.


Conclusion

Le Solowheel est sans aucun doute un engin très fun, intéressant, très bien étudié et solide. Je ne pensais pas au premier abord que c'était quelque chose pour moi, ayant toujours côtoyé les 2 roues, il est vrai que je suis (ou était) plus à l'aise avec un guidon. Mais force est de constater que finalement, ce n'est pas si compliqué que ça et qu'en plus, on s'amuse !
Je confirme que 3 séances d' (à peine) 1 heure chacune est suffisante pour pouvoir se débrouiller seul, le reste vient plus tard, petit à petit.
Le prix du Solowheel 1000 watts est de 1899 €, le tout dernier modèle de 1500 watts 1999€, 2 ans de garantie (1 an pour la batterie). Cela reste bien sûr un coût plutôt important, mais il faut savoir que la technologie embarquée est d'un haut niveau et que ce produit est d'une rare qualité de fabrication, il est incroyablement solide et fiable, fabriquée et développé par des personnes compétentes.
Il est toutefois possible d'en trouver d'occasion, parfois à partir de 1300 €, mais cela reste plutôt rare car les personnes qui en possèdent ne les revendent généralement pas ! A l'heure ou j'écris ces lignes, il n'y en a qu'un seul à vendre (totalement neuf) sur "Le bon coin".

Je remercie encore vivement Vincent BOURDEAU pour sa disponibilité, son professionnalisme et sa pédagogie qui a permis de rendre cette petite formation fort agréable ! Si comme moi vous avez vu les vidéos des "Solowheelers" et que hésitez encore à faire le pas, n'hésitez plus, vous ne regretterez pas l'expérience ! J'avoue moi-même que je suis en pleine réflexion pour l'acquisition d'un Solowheel...



Pour plus d'information :

Distributeur Europe Exclusif
France, Suisse, Benelux
12-14 rue Glacière, 75013 Paris, France
RCS Paris B 504 486 457
vincent@solowheel.eu
Tél : +33 6 62 41 52 42
Skype : vintive
Site internet : http://www.solowheel.fr/



Caractéristiques techniques

Poids : 11 kg

Dimensions :

Hauteur : 48,3 cm
Longueur : 43,2 cm
Largeur (repose-pieds repliées) : 20,3 cm
Largeur (repose-pieds ouvertes) : 35,6 cm


Charge maxi : 100 kg

Taille du pneu : 16’’ x 2,125’’

Vitesse maximale : 16 km/h

Autonomie :

11 km en ville avec un utilisateur de 85 kg à 20°C
16 km en ville avec un utilisateur de 55 kg à 20°C

Recharge au freinage et dans les descentes

Etanchéité :

circulation sur sol mouillé ou sous la pluie, norme IP65
aucune projection sur le conducteur grâce au garde boue
Freinage : frein moteur par induction (effet dynamo)

Historique des versions :

36V batterie / 36V carte mère / microprogramme V1 / numéro de série 7 chiffres / pneu basique
52V batterie / 52V carte mère / microprogramme V2 / numéro de série 7 chiffres / pneu Kenda / encoche pour rallonge de gonflage
52V batterie / 52V carte mère / microprogramme V3 / numéro de série 7 chiffres / pneu Kenda / encoche pour rallonge de gonflage
52V nouvelle batterie (25% de capacité en plus) / 52V carte mère / microprogramme V4 / numéro de série 8 chiffres / pneu Kenda / encoche pour rallonge de gonflage / bouton aluminium / coloris noir ou blanc
Capacité de franchissement :

15° = 30% en monté ou en descente
Obstacles montants de 6 cm de hauteur (tous les passages poussettes en ville)
Obstacles descendants de 12 cm de hauteur
Moteur :

Brushless 1500W
Silencieux
Pas d’engrenages, prise directe sur la roue, aucun frottement

Batterie :

LiFePO4 52V
52,8 V x 2,4 Ah = 122 Wh
1000 cycles
45 min à 1 heure de charge
Chargeur :

100 à 240VAC, 50-60Hz
2A
Prise ronde EU 2 broches sans terre
Emballage carton :

Dimensions : 51 x 24 x 57 cm
Poids : 15,5kg
Code EAN : 6 10370 68636 2
Inclus dans la boite :

Chargeur de batterie
Manuel utilisateur / DVD d’instructions
Sangle d’entrainement (pour le retenir)
Chargeur prise EU
CE : le Solowheel a la conformité CE

Garantie :

1 an Solowheel, chargeur, batterie
Numéro de série :

Gravé sur la jante et imprimé sur le carton
Conception / Fabrication :

Designed in USA
Assembled in China



mercredi 19 mars 2014

E-Micro One : premières impressions

 Au lendemain des pics de pollution, de la circulation alternée et des transports gratuits à Paris, il n'y avait pas de jour mieux approprié pour vous faire partager mes premières impressions de la E-Micro One, la trottinette la plus adapté pour l'intermodalité grâce à sa compacité et son poids plume inégalé à ce jour.

Après l'avoir présenté aux Numériques ce même jour, Grégoire Hénin, distributeur Micro France, à eu la gentillesse, avant son départ pour Lyon, de nous présenter le prototype.

Tout d'abord, laissez-moi vous dire à quel point il est agréable de soulever cette E-Micro One d'environ 6,5 kg, c'est un réel plaisir. Enfin, nous sommes face à un modèle dont on sent parfaitement que l'on va pouvoir prendre en toute tranquillité et sans gêner personne n'importe quel transport en commun, grâce aussi à son encombrement équivalent à une petite trottinette classique.

A bord...

L'engin se prend immédiatement en main, elle est très maniable et sécurisante. Puisque nous sommes sur un modèle de trottinette à assistance électrique, il faut se lancer pour que le moteur vous propulse et vous maintienne à la vitesse désirée, mais si vous restez inactif, le moteur se coupe.
Mais l'astuce est de simuler le patinage physique non pas en sautillant un peu sur le deck comme je l'avais décrit ici, mais en "balançant" son corps ou sa jambe d'avant en arrière, ainsi il va se produire une petite accélération (du fait du poids du corps ou de la jambe qui se balance) que le moteur va traduire par un signal de patinage et continuer à vous propulser (vidéo tout en bas).
Je le rappelle, ce système d'assistance est voulu par la marque pour garder cette image sportive et ne pas tomber dans le schéma des trottinettes électriques classiques avec accélérateur. Il est vrai que depuis que je pratique la trottinette électrique, je marche beaucoup moins !

L'ayant testé uniquement devant le parvis de la Gare de Lyon, je n'ai pas pu savoir ce qu'elle pourrait rendre sur une route moins lisse avec les diverses obstacles que vous connaissez, mais il est évident qu'en l'absence de suspensions et de grandes roues, il ne faut pas s'attendre à des miracles au niveau du confort, malgré son gros pneu gonflable à l'avant et sa gomme plus ou moins dure à l'arrière. Toutefois, ce dernier est très large et va donc pouvoir gommer certains défauts de la route.

Le moteur n'a pas l'air en reste, même il faut selon moi l'essayer sur plusieurs jours et notamment en côte pour avoir un véritable avis sur sa puissance. Malgré tout, j'ai plus ou moins réussi à simuler une accélération et j'ai bien senti la puissance du moteur.
Le freinage est efficace mais n'est pas progressif, cela est beaucoup moins gênant que sur l'E-twow car il est situé à l'arrière.

Sa vitesse est réglable en posant un cylindre magnétique sur le deck, ainsi vous pourrez la brider à 15 km/h, 20 km/h ou en full à 25 km/h.
Sa hauteur est très appréciable puisque seulement 7 cm la sépare du sol, ce qui est confortable pour patiner lorsque vous voulez l'utiliser sans assistance moteur.

Avec un prix assez raisonnable qui sera fixé en dessous des 800 € (certainement 799 €), cette E-Micro One a de grandes chances de faire des adeptes parmi celles (elle intéressera certainement la gente féminine) et ceux qui souhaiteront s'encombrer et porter un minimum.

La mauvaise nouvelle est que sa vente est retardée pour la fin de l'année (octobre peut-être) mais la bonne nouvelle, c'est que c'est pour la bonne cause !
En effet, afin de parfaire la qualité de cette E-Micro One, certaines améliorations mineures vont être faites.

                                  Sa roue arrière extra large lui donne un bon look.
                                  Ici nous voyons la faible hauteur du deck, légèrement penché vers l'avant.


 Ici le système de pliage. Lors de mon essai, la colonne de direction avait du jeu, certainement dû à un réglage pas assez affiné.
                    La roue avant chaussée de son pneu plutôt épais, un bon point également.

           Ici le fameux cylindre magnétique qui permet le changement de la vitesse maximale.

 Merci encore à Grégoire Hénin sans qui cet essai n'aurait pas pu vous être livré ! En arrière plan, on peut apercevoir une SoloWheel. Eh oui, j'étais accompagné de Vincent Bourdeau (spécialiste de la mobilité électrique urbaine, distributeur Egret/MyWay/SoloWheel) car je suis en plein apprentissage de cet engin curieux.

Vidéo réalisée chez les Numériques











Rappel des caractéristiques :

Moteur roue
Frein magnétique + frein pied
Poids : 6,5 kg
Vitesse : 15 / 20 / 25 km/h
Autonomie : environ 20 km mais nous attendons des précisions de la marque.
Temps de charge : 1 h

Pour en savoir plus :

http://trottinetteselectriques.heberg-forum.fr/ftopic80_micro-electrique-micro-one.html

http://trottinetteselectriques.heberg-forum.fr/ftopic121_pre-vente-micro-one.html


mardi 18 mars 2014

La trottinette électrique bientôt réglementée

Plan vélo 2014: La révolution n'est pas là ou on vous l'a dit.



Publié par Mobility urban dans Actualités le mercredi 12 mars 2014 à 12h09
Source : http://www.mobilityurban.fr/blog/actualites/plan-velo-2014-la-revolution-n-est-pas-la-ou-on-vous-l-a-dit.html

Un projet de loi imminent sur les trottinettes électriques

On a beaucoup entendu parler des indemnités kilométriques du plan vélo, mais la vraie révolution en mobilité était ailleurs : Avec la mesure 10 du plan vélo du 05 mars dernier, l’état reconnaît l’usage des trottinettes électriques et prévoit la rédaction d’un projet de loi dés cette année pour définir les conditions de circulations dans une optique d’intégration de ces « nouveaux engins » et non pas d’interdiction ou de limitation !

On vous avait parlé, il y a quelques semaines de l’évolution de perception « officielle » des trottinettes électriques avec cette note des services publiques. Elle les appelait « engins à roulettes muent par l’énergie électrique » et leur reconnaissait, en l’absence d’autres réglementations applicables, le statut piéton: Ou en est la réglementation concernant les trottinettes électriques.

D'autres, comme dans cette tribune  parue sur mobilité durable, évoquaient la nécessaire évolution de réglementation au vu des ambitions de mobilité durable de l’Europe en ville. Trottinettes électriques futur du multimodal.

Et bien, avec la mesure 10 du Plan d’Action pour les Mobilités Actives on fait un pas de plus dans cette direction. Cette mesure prévoit de définir les règles de circulation pour un partage de la route en fonction de caractéristiques.

Notons au passage, que la Belgique a déjà légalisé l’utilisation des trottinettes électriques (appelés engins de déplacement motorisés) sur les pistes cyclables et a identifié un certain nombre de règles comme la limitation de vitesse à 18 km/h, ...

Le moment de faire reconnaitre le droit des trottinettes électrique.

Sous le nom barbare d’Engins de Déplacement Personnel, gageons que les trottinettes électriques vont enfin prendre toute la place qu’elles méritent dans nos villes.

 Très cher lecteur, électrotteur, trottineur, scorpiteur, egreteur, goboardeur, ... etc...partage largement la bonne nouvelle, c’est le moment ou jamais de faire reconnaître nos droits ! Nous qui roulons déjà avec prudence et de discernements pour partager habilement la ville, en respectant la sécurité de tous, attendons beaucoup de cette reconnaissance.

Plus il y aura de choix de mobilité alternative, plus chacun d’entre nous trouvera celle qui lui convient et plus les villes seront agréables à circuler et à vivre.

N’avait on pas été les premiers à vous annoncer une année 2014 de la trottinette électrique ?